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Missions de l’AffPP :

L’Association française et francophone de Psychologie Positive (AffPP) a été créée en 2009 en vue d’encourager la recherche dans le domaine de la psychologie positive, diffuser des connaissances scientifiques s’y rapportant (auprès des chercheurs, des enseignants, des formateurs, des praticiens, du grand public) et promouvoir leur mise en application.

Elle favorise le développement de l’enseignement universitaire et la mise en réseau des chercheurs et acteurs intervenants dans ce champ (psychologues, coachs, formateurs, etc.), via notamment l’organisation de manifestations scientifiques (comme par exemple le congrès européen de psychologie positive qui s’est tenu à Angers du 28 juin au 1er juillet 2016, et le congrès francophone de psychologie positive qui s’est déroulé à Metz du 21 au 22 novembre 2013, etc.) et la participation à des congrès (congrès mondial de l’IPPA, congrès européen de l’ECPP, etc.).

L’AffPP contribue également à une formation d’excellence des praticiens recourant à des interventions dites « positives » (visant à cultiver un état de bien-être, à préserver la santé mentale et/ou somatique, à instaurer un climat de travail épanouissant, etc.), en délivrant un label garantissant leur compétences dans ce domaine, ceci quel que soit leur domaine d’intervention (santé, éducation, coaching, etc.). De surcroît, elle propose des formations à la psychologie positive via l’Institut Français de Psychologie Positive (IFPP). Enfin, elle défend le respect de principes déontologiques, via l’adhésion à une charte éthique (conforme au code de déontologie des psychologues).

Définition et visée de la psychologie positive :

La psychologie positive se rapporte à l’étude des conditions et processus qui contribuent à l’épanouissement et au fonctionnement optimal des personnes, des groupes et des institutions (Gable & Haidt, 2005). Elle met l’accent sur les atouts psychologiques, plutôt que sur leurs difficultés, leurs déficits, leurs incapacités, leurs symptômes, leurs pathologies. Elle met notamment en exergue les ressources des individus, les aspects fonctionnels de leur mode de fonctionnement psychologique, leurs capacités de résilience (de rebond psychologique), ceci quel que soit leur âge, et dans différents contextes de vie (contexte professionnel, scolaire, etc.), qu’ils soient malades (dépressifs, douloureux chroniques, etc.) ou bien portants. Elle se préoccupe de leur bien-être, de leur qualité de vie, de leur bonheur. Elle cherche à identifier les facteurs biopsychosociaux qui les aide à tendre vers un état de santé optimal, à bien vieillir, à surmonter avec succès des épreuves de vie difficiles, voire des traumatismes. Elle est notamment considérée comme une approche complémentaire à la psychopathologie clinique (Hamilton & al., 2006) et à la psychologie de la santé (Aspinwall & Tedeschi, 2008, 2010).

La psychologie positive propose et teste des interventions dites « positives », reposant sur des recherches scientifiques, qui sont susceptibles d’aider les individus à mobiliser avec succès leurs ressources et leurs compétences (à faire face à des évènements stressants, à cultiver un état de bien-être, à atteindre certaines performances sportives, etc.). Ces dispositifs visent à mettre en action leurs atouts psychologiques, leurs qualités humaines (forces et vertus), à les rendre par exemple plus optimistes et ouverts au changement. Ils peuvent aussi améliorer la qualité de leurs relations avec les autres, contribuer à créer des conditions de vie en groupe plus épanouissantes (par exemple dans un cadre scolaire, en entreprise, etc.), accroître les capacités de résilience (en contexte de guerre notamment). La psychologie positive ambitionne aussi d’avoir des retombées sociétales en réfléchissant aux conditions de vie optimales pour les individus, dans une société donnée.