Impact psychologique de la crise sanitaire

Une enquête réalisée par l’équipe de Sylvie Droit-Violet Professeure de psychologie au laboratoire de psychologie sociale de l’université de Clermont d’auvergne analyse les effets de l’impact psychologique de la crise sanitaire. Les premiers résultats montrent que dans l’ensemble les personnes se sont soumises aux règles imposées mais qu’elles l’ont mal vécu, ont ressenti de l’ennui et ont rencontré davantage de problèmes de sommeil.

Plus d’un français sur 4 a vécu un épisode dépressif de plus ou moins grande intensité. 20% des personnes développent une croyance dans les « fake news » que des informations objectives ne suffisent pas à éliminer. Ces personnes semblent avoir un rapport particulier à la prise de risques. L’enquête se poursuit en 2021 pour mesurer les effets à long terme.

Pour en savoir plus https://lejournal.cnrs.fr/nos-blogs/covid-19-la-parole-a-la-science/que-sait-de-limpact-psychologique-de-la-crise

 

 

Depuis quand porte-on des masques ?

Marie Thébaud-Sorger, historienne, chargée de recherche au CNRS au centre Alexandre Koyré, en histoire des sciences et des techniques, se plaçant dans une perspective historique montre que le port des masques n’est pas inédit et ne se limite pas à la médecine. Ils sont apparus lors de la grande peste et étaient portés par les médecins mais ont été depuis la fin du 18 ème siècle liés aux questions de l’exposition des travailleurs aux vapeurs nocives. Elle qualifie le masque d’objet ambivalent dont l’existence même sert d’interface aux questions sociales et politiques.

https://lejournal.cnrs.fr/nos-blogs/covid-19-la-parole-a-la-science/depuis-quand-porte-t-des-masques-de-protection

 

 

 

Attentats : Images tenaces mais erronées d’une foule individualiste privilégiant le « sauve qui peut »

Dans une étude de commencée en 2016, portant sur les attentats du Bataclan, le Psychologue, Guillaume Dezecache ( laboratoire de psychologie sociale et cognitive de Clermont-Auvergne)  remet en questions les représentations de la foule, remontant à Hobbes et à la psychologie des foules de Lebon. Il analyse les hypothèses de l’observation de comportements sociaux y compris dans des situations dramatiques. https://laviedesidees.fr/Les-paradoxes-de-la-peur-panique.html

Dans un ouvrage pluridisciplinaire récent, « face aux attentats »  Guillaume Turc, sociologue au CNRS, fédère des recherches diverses pour développer des aspects jusque là peu explorés des attentats, à savoir l’évènement lui-même et son impact psychologique, social et politique. https://lejournal.cnrs.fr/articles/comment-la-societe-reagit-elle-face-aux-attentats

 

 

 

 

 

 

Pourquoi la souffrance psychique des étudiants-es est- elle difficile à appréhender ?

Dans un article récent, Yannick Morvan Maître de Conférence en psychologie à l’université de Paris Nanterre et Ariel Frajermann, PhD in inistitute of Psychiatry and neurosciences of paris INSERM interrogent le manque de données fiables pour évaluer la santé mentale des étudiants-es. La pandémie est un nouveau signal d’alerte à une situation antérieure et préoccupante. En effet, les établissements d’enseignement supérieur ne sont pas tenus de disposer de telles informations. De plus, les études menées sont difficilement comparables car elles utilisent diverses échelles, concernent des populations aux caractéristiques différentes et non nécessairement contrôlées, et sont réalisées à des périodes différentes. Pourtant ces question,s sont essentielles pour conduire une politique de prévention.

https://theconversation.com/pourquoi-la-souffrance-psychologique-des-etudiants-est-difficile-a-apprehender-149590?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20du%20week-end%20de%20