La SFP se doit de relayer cet appel de la communauté scientifique au président de la République afin d’obtenir de nouvelles délibérations de la loi sur la programmation de la recherche en vertu de l’article 10 de la constitution. En effet, un premier amendement ajouté par le sénat, dans une loi dont le périmètre portait sur la programmation budgétaire, a supprimé, avec l’accord du gouvernement, l’exigence d’une qualification par le Conseil national des universités (CNU) des maîtres de conférences pour accéder au corps des professeurs des universités et permet, à titre expérimental, de recruter localement des maîtres de conférences non qualifiés par le CNU. Le statut des enseignants chercheurs est fragilisé, l’indépendance de la recherche et des principes qui fondent sa qualité sont menacés.

De plus un 2ème amendement, crée un délit d’entrave sanctionnant le fait de pénétrer dans l’université pour « troubler la tranquillité ou le bon ordre de l’établissement », qui fait peser une menace sur l’exercice des libertés fondamentales d’expression et de manifestation dans le cadre universitaire.

Ces dispositions ont été votées sans aucune concertation préalable avec les organisations représentatives ce qui ne peut que créer émotions et protestations au sein de la communauté. La SFP est signataire de cette lettre ouverte, la porte à votre connaissance et vous invite à y apporter votre soutien sur ce site.

Téléchargez ici la lettre au Président de la République.