Depuis 2018, le GIREDEP (Groupement inter-organisationnel pour la réglementation de la déontologie des psychologues) a évolué vers la constitution d’une structure élargie aux confédérations syndicales (CGT et CFDT) et au SNP, le CERéDéPsy (Construire ensemble une réglementation de la déontologie des psychologues).

Depuis 2 ans, le CERéDéPsy a entrepris un travail autour de 3 chantiers majeurs :

  • La réactualisation du code de 2012 qui deviendrait ainsi un code unique pour tous les psychologues.
  • L’examen des différentes voies possibles pour aller vers une reconnaissance incontournable du code sans passer par un ordre. Les premiers travaux de ce groupe, après avoir étudié la piste des normes et des labels, qui n’est finalement pas pertinente, ont mis à jour la prise en compte du code dans l’état actuel de la réglementation, dans de nombreuses jurisprudences.
  • Une enquête a été réalisée auprès des psychologues, sur la référence au code dans leurs différentes modalités d’exercice (fonction publique, associations, libéral). Les travaux de ce groupe devraient permettre d’obtenir un état des lieux plus précis sur l’inscription d’une référence au code dans les statuts, les conventions collectives et les contrats de travail.

Les débats se poursuivent sur la nature d’une instance, s’appuyant sur les travaux actuels de la CNCDP (commission nationale consultative de la déontologie des psychologues) qui pourrait apporter des éclairages aux juges sur les litiges mettant en cause des psychologues ou les employeurs des psychologues. Doit elle aller vers une forme de médiation, de conseils aux parties, de sanction ou doit-elle se situer au niveau méta et dire la déontologie sous forme d’avis génériques, fondée sur l’analyse et la synthèse des affaires soumises aux juges ? Les implications en termes de normalisation des pratiques, de sanctions, voire de structuration des organisations de psychologues seront nécessairement différentes.

Le 5 Juin, le nouveau code sera présenté à l’ensemble des psychologues. Ce sera aussi l’occasion de poursuivre le débat à partir des nouvelles avancées des travaux des groupes